Construit à la fin du XIXe siècle dans l'Île de la Jatte entre deux bras de la Seine, le bâtiment situé à l'extrémité de Neuilly a successivement été la résidence d'un riche propriétaire, un manège à chevaux, puis a servi à l'extrémité de décors de l'Opéra de Paris avant d'être transformé en restaurant dans les années 80 avec plus ou moins de bonheur puis de revenir dans le peloton de tête des meilleures tables italiennes de la région Paris-Ile de France sous la direction du chef Giovanni Perrone. Un paquebot aux dimensions spectaculaires avec sa salle principale, sorte d'annexe du Museum d'Histoire Naturelle avec son dinosaure qui se déploie tout le long de la salle, son jardin d'hiver, sa terrasse arborée à la belle saison, un superbe complexe dédié à la Dolce Vita. Toute la gastronomie de la Botte figure sur la carte et outre les classiques présents toute l'année et superbement enlevés, le chef sublime sa carte pendant la saison des truffes et gabille ses plats de Tuber Magnatum ou de Tuber Melanosporum. Une sélection de vins italiens exceptionnels accompagnera cette incursion dans le domaine de l'authentique belle cuisine italienne.

Situé sur la célèbre île de la Jatte à Neuilly-sur-Seine, le Café de la Jatte bénéficie d’un cadre enchanteur en pleine verdure, à seulement, quelques minutes de la place de l’Etoile Côté salle, le décor est spectaculaire, digne d’un musée avec la présence magistrale d’un squelette de dinosaure au plafond, et le restaurant offre un très bel espace contemporain aménagé dans un esprit loft Côté cuisine, c’est Giovanni Perrone, un passionné de produits italiens, qui est aux commandes. Véritable amoureux de la gastronomie transalpine, il relève chaque jour le défi de servir des produits italiens frais et de qualité.

Il ne fallait rien de moins que les volumes d’un ancien manège de cavalerie pour suspendre la réplique grandeur nature d’un squelette de plésiosaure. Depuis trente ans, il plane sa bizarrerie au-dessus d’une salle à manger XXL, mezzanine, terrasse et lounge compris. S’y croisa tout ce que Neuilly a deplus Neuilly. Changement de pâture… une « brasserie italienne » lui est née. Giovanni Perrone, au plus brillant du verbe et du geste, garantit l’italianité de l’ambiance. D’ouverture légère, quelques pizzarras, dont une à la truffe. Truffe retrouvée parmi les antipasti, dont un carpaccio de saint-jacques et une crème de potiron malins. Les paste cherchent la différence : gnocchis à la crème de sauge, tagliatelles aux cèpes, entre autres. La carte fait court : trois poissons, trois viandes, dont un solide saltimbocca. Le Tiramisu… soit. Comme quoi, la paléontologie mène à tout.

Sous l’étrange squelette d’un mastodonte accroché au plafond, on s’évade italien au Café de la Jatte de la pizzeta aux dolci. « Ça c’est un saurien du secondaire ! » : ce genre de réflexion, lancée avec la sûreté du bon élève répondant à une question que le professeur n’a pas encore posée, alors qu’on sirote un Americano dans un fauteuil de bar, intrigue. Pour sûr, un étrange squelette d’une vingtaine de mètres d’envergure y est accroché, Saurien pour saurien, on penche pour un ptérodactyle car il « vole » au-dessus de nous. Faux : reptile pour reptile, celui-là nageait, c’est un plésiosaure. Depuis trente ans que ce café existe, on ignore qui a eu l’idée de le faire reconstituer en plastique, d’autant que ce lieu immense fut à la fin du XIXe siècle un manège d’équitation. Restaurant, il attira tous les pubards et créateurs de Neuilly et tint longtemps (trop ?) de nourritures ne cherchant pas l’aventure. Sans abandonner son plésiosaure mascotte, il profite de sa sur-dimension pour s’inventer une « brasserie italienne », formule inutilisée jusqu’alors. Au-delà de la pizzeria, en deçà de la table classica. L’environnement, très au large entre une vaste salle et une grande terrasse close (fumeurs !), entre mezzanine-bar et coin lougne pour le décontracté, bluffe toujours par sa personnalité. Le tout Neuilly en a retrouvé le chemin. Giovanni Perrone, au plus italien et au plus enjôleur du verbe, assume pour l’italianité de l’ambiance. Quelques pizzeta ouvrent léger, dont une avec de la truffe. Une dizaine d’antipasti dont une crème de potiron à la truffe (re) et un carpaccio de Saint-Jacques à la truffe (re-re) suivent malins. Les paste sont parfois d’imagination : gnocchis superbes à la crème de sauge, belles tagliatelles aux cèpes, entre autres. Court le choix, trois poissons, trois viandes, mais un saltimbocca se tenant bien. Le tiramisu… soit. A fréquenter même sans son paléontologue favori.

Implanté dans la fameuse île de la Jatte, entre deux bras de Seine, dans un lieu ravissant à l’extrémité de Neuilly, le Café de la Jatte a connu des années glorieuses. Un navire aux proportions gigantesques : salle immense, impressionnante hauteur de plafond ; terrasse bâchée monumentale, charmant coin en plein air. Un sacré morceau, repris depuis peu par un spécialiste international de l’hôtellerie, décidé à jeter l’ancre. Peu de chance que le bateau prenne l’eau. Le nouveau propriétaire, Olivier Dutertre, n’est pas un des aventuriers bling-bling de la restauration, adorant ce genre d’endroit pour frimer à temps partiel. Le Café de la Jatte est devenu un restaurant italien, né de la rencontre avec le chef Giovanni Perrone, également responsable de l’établissement. Olivier Dutertre n’a pas la prétention de proposer de la haute gastronomie dans ce caravansérail chic, seulement une brasserie transalpine de bonne qualité dans un cadre agréable. Toute la cuisine de la Botte figure sur la carte : 11 antipasti, 8 plats de pâtes, 2 Risottos, 7 viandes et poissons, 11 douceurs et fromages. Vitello tonnato ; salade d’artichauts façon romaine et parmesan : burratina (mozzarella au cœur de crème fraîche) : jambon San Daniele et melon : filets de sardines fraîches marinées ; carpaccio de bœuf à la truffe noire ; grande salade italienne, etc. Bien sûr, linguine aux palourdes ; gnocchi à la crème d’asperges et truffe noire de Norcia ; ravioli ricotta épinards, crème de beurre et sauge ; penne façon napolitaine ; risotto citron, saumon, ciboulette… Les scampi fritti purée d’aubergine voisinent avec les calamars frits salade de squelette, le pavé de cabillaud à l’orange, les petites escalopes de filet de veau gratinées sauge et parmesan et l’émincé de filet de bœuf. Excellente, la soupe d’abricots, glace pistache ; le tiramisu aux fraises, sorbet citron et limoncello ; la panna cotta fruits de la passion, etc. Pour ce style d’endroit, mode et dépaysant, les prix des plats ne sont pas excessifs et ceux des vins, raisonnables. Au Café de la Jatte, on a l’impression que les vacances ne s’arrêtent jamais et que l’île est devenue italienne… On ferme les yeux, on se retrouve à Capri.

Blotti dans la verdure, le Café de la Jatte propose une savoureuse partition italienne. Le Café de La Jatte On s’y croirait. L’Italie, oui, mais pas en mode trattoria rustique. De visu, difficile de deviner les origines transalpines de l’immense espace contemporain, plutôt bien mis, surmonté d’un squelette monumental de dinosaure. Deux terrasses au choix, l’une bucolique avec son jardinet, l’autre protégée et agréable en toute saison. Dans l’assiette ? Evidemment des assiettes en vert-blanc-rouge et en version originale. Petites tomates cerise et burrata crémeuse, vitello tonnato, linguine aux palourdes, belle assiette de calamars frits et roquette, escalopes de filet de veau gratiné, pannacotta aux fruits de la passion… PARASOL. Une belle sélection de vins au verre ; l’espace ; le cadre reposant aux alentours, qui appelle les promenades digestives. Parapluie. Les petits pains individuels, mezzo. Les prix pas si amènes hors du menu déjeuner (uniquement en semaine).

Café de la Jatte Institution bien connue des pubeurs et autres communicants, le Café de la Jatte a été repris en avril par Giovanni Perrone (le chef) et Olivier Dutertre. L’espace, réagencé, reste beau et immense, avec ses 400 couverts répartis entre salle et terrasse. L’équipe n’a pas changé, mais la table oui, qui joue désormais une partition italienne. Nous dînons à plusieurs ce soir-là, je vais donc pouvoir goûter de nombreux plats. Je déguste une savoureuse burrattina di Puglia (mozzarella crémeuse) avec ses tomates cerises épluchées ; un éternel vitello tonnato (veau à la sauce au thon et aux câpres) ; un délicat espadon mariné avec salade de fèves et sa vinaigrette pamplemousse ; sans oublier un excellent carpaccio de bœuf à la truffe noire de Norcia qui fait valser les papilles. Plus loin, je savoure de délicieuses linguine aux palourdes ; un onctueux et tendre risotto au safran, courgettes et parmesan ; un bon et original cabillaud à l’orange et aux pistaches ainsi que des scampi frits, purée d’aubergine et huile de langoustine, avant de terminer sur un carpaccio de mangues et sorbet au basilic ! Pour une table récemment ouverte, l’ensemble se tient fort bien.

Genre : table totem du tout-Neuilly, l’endroit change de proprio et se réclame illico de la veine italienne en prodiguant d’antipasti en dolce, les classiques du genre. Les quelles, sans briller, ne déméritent pas, du moins, suffisent à satisfaire un public bien dans ses marques, ici comme chez lui, ravi qu’on ne le chahute pas. Prix : forcément bling (Env. 50 euros. Vitello tonnato : généreux, charnu, bon spécimen du genre. Risotto au saumon : un riz garni sûrement un risotto pas vraiment. Glace barbe à papa : les enfants sont contentes. Avec qui ? Jean S. Bonne table : vu la saison, côté jardin. Sinon, dedans, sous le fameux plafond dinosaure. Service motivé.