Dénichez instantanément le restaurant Paris qui correspond à votre envie du moment : une terrasse animée dans le 8ème, un vieux bistrot dans son jus, un restaurant chic et branché ou le calme d'un jardin en plein cœur de la capitale...
Dans le triangle Bourse du 2ème arrondissement - avenue de l'Opéra - Palais Royal, le Mesturet est un bistrot typiquement parisien animé d'une joyeuse ambiance. Un grand bar traditionnel signale que, dès le petit déjeuner à 8h du matin et jusqu'à 23h, le service du Mesturet va bon train. La décoration des salles du Mesturet rappelle que le vin a ici une place prépondérante. Avec une ardoise qui présente les vins du mois et une carte des vins où figurent même des bouteilles venues d'ailleurs.
« Sur le pouce (de 8h00 à 16h00 et de 19h00 à minuit, sept jours sur sept), on échappe sûr ici aux sempiternels jambon-beurre, croque-monsieur et autres habituels malfaisants de comptoir. Une mini-carte s’y accoude avec une bonne dose d’imagination. Ainsi le Périgord vient à la rescousse d’un pain burger avec foie gras, magret et confit de canard, légumes grillés et salade verte pour composer un Canardburger (10,50 euros) : de quoi se caler. De la même veine, le hot-dog devient un Mestdog (7,50 euros) : pain viennois, saucisses de Francfort, salade et, pour la face parigote, des pommes grenailles bien de chez nous. Une douzaine de généreuses propositions, d’une soupe à l’oignon (6 euros), qui n’est pas une lavasse, à un plat du jour (10 euros) avec son verre de vin. Si les tables hautes « mange debout » fatiguent, on peut s’asseoir dans la salle du sous-sol.
Le Zinc du Mesturet, 77, rue de Richelieu (2e) ; 01 42 97 40 68. »
« Un remarquable bistrot comme on les aime et où l’on déguste quelques-uns des plats rares d’une savoureuse cuisine « à l’ancienne ».
L’ADRESSE de ce bistrot typiquement parisien est depuis longtemps connue des gourmets éclairés qui apprécient une carte aussi changeante que riche en bonnes surprises, servies par un remarquable rapport qualité prix. Avec des plats résolument ancrés dans la cuisine française familiale et traditionnelle, Alain Fontaine et son chef Pascal Brot régalent leurs hôtes avec des préparations qui ravivent bien des souvenirs.
Où trouve-t-on encore à Paris la vraie blanquette de veau à l’ancienne ? Des rognons de veau rôtis au jus de vinaigre de Xérès et gâteau de champignons des bois, ou une estouffade de coq au vin rouge ?
Les entrées, naturellement faites maison, rappellent les saveurs oubliées des produits authentiques comme la fricassée d’escargots aux champignons des bois en choux verts, la terrine de pot-au-feu de bœuf en gelée ravigote à l’estragon, le croustillant de chèvre frais au miel ou la somptueuse terrine de foie gras de canard des Landes mi-cuit, un vrai régal.
Côté plats, on appréciera comme il se doit un vrai civet de lapin fermier à l’ancienne accompagné de tagliatelles au basilic (les avants des lapins arrivés entiers servent à la confection des délicieux petits pâtés au romarin que l’on retrouve sur la carte des entrées), l’épaisse entrecôte bien persillée à la sauce au vieux maury, le pavé de gigot d’agneau, le médaillon de porc poêlé à la moutarde douce, la brandade de morue fraîche, le pavé de sandre et son étuvée de choux verts et vinaigrette au lard grillé ou le confit de canard des Landes grillé et ses pommes de terre aux herbes fraîches.
Qualité et fraîcheur des produits, préparation, tout est bon ; tout bonnement et simplement bon !
Les desserts puisent leurs recettes dans le répertoire gourmand de nos grand-mères : îles flottantes crème anglaise, profiteroles au chocolat, Paris-Brest maison à la crème pralinée, moelleux au chocolat et son coulis de cacao ou brioche perdue, colat et son coulis de cacao ou brioche perdue, pomme caramélisée et glace pain d’épices.
Sur l’honnête carte des vins – comme les prix qui ne jouent pas l’inflation -, on notera quelques beaux bourgognes de la grande maison Bouchard père et fils et un intéressant vin du sud-ouest du domaine de Cadis, servi en pichet. »
« L’affaire tourne à plein régime ! Et pour cause. Alain Fontaine n’a augmenté ses prix que de 50 cents d’euros en deux ans. Ici, pas question d’une addition à deux vitesses : les prix sont les mêmes, midi et soir.
Au zinc et au sous-sol, plusieurs formules : 10 € (plat du jour, verre de vin, café) ; 9 € (le malin complet) avec, dans la même assiette, en portions dégustation : entrée, plat, fromage, et dessert du jour.
Derrière le bar, dans les deux salles de belles dimensions, dominées par des suspensions réalisées à l’aide de bouteilles de vin vides, la convivialité est de mise. Sur chaque table trône une bouteille en suggestion. Tel ce Coteaux du Quercy, Domaine de Lagarde 2001, servi au verre (4,30 € les 14 cl), en pichet (12,50 € les 50 cl) et en bouteille (20 € les 75 cl).
Aubergines grillées à la tomate et chèvre frais
Au menu carte, sept entrées au choix dont les délicieuses aubergines grillées (sans la peau) à la tomate et au chèvre frais. Parmi les treize plats suggérés, une épaisse entrecôte de la race Montbéliarde à la sauce Choron, escortée par de merveilleuses pommes de terre sautées. Face aux sept desserts et autres coupes de glace, n’hésitez pas à choisir la poêlée d’abricots à la lavande et glace à la violette. Si elle n’est plus de saison, le Paris-Brest maison, crème pralinée (pour gros appétits…) demeure à la carte toute l’année. »